M9.1. Période du pendule simple dans un ascenseur.
1. Equation différentielle. Théorème du moment
cinétique.
On
étudie dans le référentiel de l’ascenseur le point
M. Le référentiel choisi n’est pas galiléen
car il est animé d’un mouvement de translation
non uniforme par rapport au référentiel
terrestre, supposé galiléen dans le cadre de cet
exercice.
Le
bilan des forces agissant sur M est le
suivant :
La
force d’inertie de Coriolis est nulle car le
référentiel d’étude choisi n’est pas en rotation par
rapport au référentiel terrestre.
On
exprime les différentes forces agissant sur M
en utilisant la base cylindro-polaire et le vecteur de la base lié au référentiel terrestre.
Ici n’est pas le troisième vecteur de la base
cylindro-polaire, mais en fait - en s’adaptant aux notations proposées.
Le
point Mcest le point coïncident à
M, c’est-à-dire le point fixe du référentiel qui a la date considérée de l’étude à la même
position dans ce référentiel que le point M. L’accélération d’entraînement
est l’accélération de ce point coïncident déterminée
dans le référentiel .
Comme le référentiel de l’ascenseur est en translation par rapport à , tous les points fixes de ont même vecteur accélération par rapport à : en particulier celle de son origine O’. On
obtient donc :
On
écrit le théorème du moment cinétique en A :
On
exprime les moments des forces en A :
Dans
le référentiel de l’ascenseur, le moment cinétique
en A du point M s’écrit :
La
dérivée ce moment cinétique s’écrit dans :
La
projection du théorème du moment cinétique suivant
le vecteur donne :
On
obtient ainsi l’équation différentielle du mouvement
de M dans le référentiel de l’ascenseur
que l’on peut mettre sous la forme :
2. Equation différentielle. Relation de la
dynamique.
Dans
le référentiel de l’ascenseur le principe
fondamental de la dynamique s’écrit :
On
étudie la projection de cette équation suivant le
vecteur orthoradial afin d’éliminer l’inconnue
qu’est la tension du fil. On obtient ainsi :
Et
après simplification :
3. Période.
Dans
le cas de faibles oscillations du système on peut
poser que : . On obtient ainsi l’équation différentielle qui
définit un oscillateur harmonique :
La
pulsation des oscillations du système est alors : et la période recherchée des oscillations :
Dans
le cas où l’ascenseur est en chute libre on a : . La période des oscillations devient alors infinie :
la masse M met alors un temps infini pour
effectuer une oscillation, autant dire alors qu’elle
n’effectue pas d’oscillation et qu’ainsi elle ne
bouge pas dans le référentiel de l’ascenseur (du
fait des conditions initiales que l’on suppose). On
dit alors que le point M est en
impesanteur dans le référentiel de l’ascenseur.