M3.13. Mouvement d’une
particule dans un champ de force dérivant de
l’énergie potentielle Ep=kxy.
1. Unité de k.
Soit

l’unité de k.

2. Expression de la force.
La force

dérive d’une énergie potentielle Ep. Son
expression en fonction de cette énergie s’écrit :

3. Travail de la force.
On peut appliquer la définition
de l’énergie potentielle pour déterminer
l’expression du travail :

Le travail de la force est
résistant.
On peut aussi effectuer un
calcul direct du travail :

4.a. Conservation de
l’énergie mécanique.
L’énergie mécanique s’écrit :

L’expression de la
différentielle de l’énergie mécanique s’écrit :

L’application du théorème de
l’énergie cinétique donne :

Or les forces considérées ici
sont supposées conservatives, cela permet alors
d’écrire, compte tenu de la définition de l’énergie
potentielle :

.
Finalement :


4.b. Energie mécanique du
point M.
L’énergie mécanique du système
a pour expression :

Comme l’énergie mécanique est
ici une constante du mouvement sa dérivée temporelle
est nulle. On obtient :

(r)
4.c. Zones interdites du
plan.
Le mouvement de la particule
doit vérifier l’inéquation suivante :

Dans le cadre de cette étude où
l’énergie mécanique est négative, l’énergie
potentielle doit vérifier l’inégalité qui suit :

La particule ne peut donc
évoluer dans le premier et troisième quadrant du
plan xOy.
4.d. Détermination de x(t).
La particule est soumise à la
force

et à la réaction

de la tige. Dans le référentiel d’étude supposé
galiléen la relation de la dynamique s’écrit :

soit dans la base cartésienne :

La projection suivant

donne :

Ici comme

on a

. Ces valeurs introduites dans l’équation (r)
donnent :

On retrouve bien ici l’équation
(r’) fournie par la relation de Newton car la
réaction de la tige est ici une force conservative.
Comme

on obtient, en tenant des conditions initiales :
