Devoir 8.
Exercice
1. Planètes. (extrait Ecoles des Mines d’Albi, Alès,
Douai, Nantes 2007)
Nous voulons étudier le
mouvement d'une planète P, assimilée à un
point matériel dans le champ de gravitation d'une
étoile de masse

de centre O, considérée comme ponctuelle et
fixe. La planète de masse

est située à une distance

de O. Nous considérerons un référentiel lié à
l'étoile comme un référentiel galiléen.
1.
Exprimer la force exercée par l'étoile sur la
planète en fonction des masses

et

,

,

, la constante universelle de gravitation et le
vecteur unitaire

=

.
2.
Justifier précisément que le mouvement est plan.
Préciser ce plan. On notera

la base de projection dans ce plan et

, un vecteur unitaire suivant la direction du moment
cinétique en O,

. Rappeler l’expression de la vitesse en coordonnées
polaires. Préciser l'expression de

en fonction de

.
3. On suppose dans cette
question que la planète décrit un mouvement
circulaire de rayon

et de période

. On notera

, le module de la vitesse pour un mouvement
circulaire.
3.1.
Etablir l'expression de la vitesse de la
planète,

en fonction de

,

et

.
3.2. En déduire une
relation entre

,

et

(3ème loi de Képler).
3.3. Exprimer alors la
vitesse

en fonction de

,

et

.
3.4. En déduire l’énergie
cinétique et l’énergie mécanique en fonction de

,

,

et

.
4. On rappelle que
l'équation polaire d’une ellipse est

où

est une distance appelée paramètre et

, un coefficient positif sans dimension appelé
l'excentricité compris entre 0 et 1. On se propose
d’étudier le mouvement de la planète à l’aide du
vecteur excentricité,

où

est la vitesse de la planète et

est un vecteur orthogonal au
grand axe de l’ellipse (voir figure ci-dessous).
Aucune connaissance sur ce vecteur n’est nécessaire
pour répondre aux questions suivantes.

4.1. Montrer que ce
vecteur est constant au cours du temps.
4.2. En faisant le
produit scalaire

et en s’aidant du dessin, montrer que

et en déduire que le module de

vaut l'excentricité

de la trajectoire.
Préciser

en fonction de

et

.
4.3. Préciser la valeur
de l’excentricité pour un mouvement circulaire.
4.4. Dans le cas d’un
mouvement circulaire, préciser la valeur de

en fonction de


et

. Retrouver à l’aide du vecteur excentricité,
l'expression de la vitesse de la planète,

en fonction de

,

et

.
Exercice 2. Modèles
d’atmosphère. (d’après Centrale).
L’air,
considéré comme un gaz parfait, est en équilibre
statique dans le champ de pesanteur terrestre g
supposé constant. On désigne par Oz l’axe
vertical ascendant et on étudie l’évolution de la
pression P, de la température T et de
la masse volumique ρ en
fonction de l’altitude z du point considéré.
On pose :

,

1. On
suppose l’air en équilibre. Etablir sous forme
différentielle l’équation qui régit l’équilibre de
l’air sous l’action des forces de pression et des
forces de pesanteur.
2. Dans
le cas où l’atmosphère est en équilibre isotherme à
la température

, déterminer la pression et la masse volumique à
l’altitude z en fonction de

, z et g.
A.N. A quelle altitude

a-t-on

?
3. Dans le modèle de
l’atmosphère adiabatique, on admet qu’il existe
entre P et ρ une
relation de la forme :

où γ est
une constante.
3.1 Montrer que
T vérifie l’équation différentielle suivante :

où α est une
constante que l’on exprimera en fonction de

.
Remarque : Pour établir ce résultat il est bon
d’utiliser la différentielle logarithmique :

.
3.2 En déduire
alors T(z), P(z) et
ρ(z) en fonction
de

3.3 Montrer que,
dans ce modèle, l’atmosphère est limitée et calculer
l’altitude limite

dans le cas où γ =
1,4.
3.4 Quelle valeur
faudrait-il donner à γ pour
que ce modèle coïncide avec celui de l’atmosphère
isotherme ?

Exercice 3. Etude d’une
centrifugeuse. (d’après Concours National DEUG
2000).
Le système
présenté figure 1 représente une centrifugeuse de
laboratoire. Il est composé d'un bâti (0),
d'un rotor (1) et d'une éprouvette (2). Il sert
généralement à séparer deux liquides, de masses
volumiques différentes, contenus dans l'éprouvette
(2).
Le rotor (1) est
entraîné en rotation autour de l'axe

par un moteur électrique à la vitesse
angulaire

. Sous l'effet centrifuge de cette rotation,
l'éprouvette (2) pivote autour de

d'un angle
α,
provoquant ainsi la séparation des deux liquides. Le
liquide dont la masse volumique est la plus
grande est rejeté dans le fond de l'éprouvette.
Le référentiel terrestre

est
considéré comme galiléen ; il est rapporté au repère

.
Le référentiel

est
associé au bâti (0).
On notera

le
référentiel rapporté au repère orthonormé direct

tel que

.
Le
repère

rigidement
lié au rotor (1), se déduit à chaque instant de

par une rotation d'angle

autour de l'axe

.
On notera

le référentiel rapporté au repère
orthonormé direct

tel que

. Le repère

,
rigidement lié à l'éprouvette (2), se déduit à
chaque instant de

par une rotation d’angle

autour de l’axe

.
On définit les vecteurs suivants :

et

.
Dans une première approche, on
considérera que la séparation des deux liquides
n'entraîne pas de
modification
dans la position du centre de gravité de
l'éprouvette donc la distance

est constante au cours du temps.

On donne ci-après l'orientation
des différents repères les uns par rapport aux
autres :

1.
Exprimer dans

la vitesse angulaire

du référentiel

par rapport à

.
2.
Déterminer la vitesse

du point A lié au rotor (1) par rapport à

et exprimer la dans

.
3. Que
peut-on dire des vitesses

du point A lié au rotor (1) par rapport à

et

du point A lié à l'éprouvette (2) par rapport
à

? Justifier.
4.
Déterminer la vitesse

du point G lié à l'éprouvette (2) par rapport
à

et exprimer la dans

.
5.
Déterminer l'accélération

du point G lié à l'éprouvette (2) par rapport
à

et exprimer la dans

.