M9.2. Etude d’un
séismographe élémentaire.
1. Equation différentielle
du mouvement.
On étudie la masse m
dans le référentiel non galiléen de repère (O, x,
y). Elle est soumise à :
-

;
- l’action du fluide

;
- la poussée d’Archimède

;
- l’action du ressort

où V désigne la position à vide dans
le référentiel d’étude et M la position à
une date t quelconque ;
- la force d’inertie
d’entraînement

.
La force d’inertie de Coriolis
est nulle car le référentiel d’étude est en
translation.
La loi de la dynamique permet
d’écrire que :

Suivant Oy :

Comme le référentiel d’étude
est en translation, l’accélération d’entraînement
est égale à l’accélération du point O dans le
référentiel galiléen. Soit :

On obtient :

Lorsqu’il n’y a pas de
tremblement de terre S est nulle, et la
masse m est à l’équilibre dans le référentiel
d’étude. L’équation précédente s’écrit alors :

où E désigne la position d’équilibre de la
masse m.
En faisant la différence entre
les deux dernières équations on obtient :

En posant

et en remarquant que

, on obtient :

2. Amplitude.
En régime harmonique la réponse
est de la forme :

On passe en notation complexe :

En reportant dans l’équation
différentielle on obtient :

3. Etude de l’amplitude de
la réponse.
Soit




La fonction f(u) passe
par un extremum lorsque :

L’abscisse de cet extremum
est :

L’extremum de f(u) est
en fait un minimum, donc un maximum de

.
D’autre part :

4. Graphe.
Pour Q = 1, on a


Un sismographe est un système
qui doit reproduire la vibration excitatrice. On
veut donc

. Cette égalité est vérifiée pour u >> 1 soit

.