M3.15. Particule dans une cuvette.
1. Intégrale première du mouvement.
On
étudie la masse m dans le référentiel
terrestre supposé galiléen. Elle est soumise à :
son
poids

,
la
tension

,
la
réaction

du support portée par la direction du vecteur

On
applique le théorème de l’énergie cinétique entre un
point I où la position angulaire

, la vitesse

de la masse et la longueur

du ressort sont supposées connues et le point M.
On a
alors :

On
réarrange les termes de cette équation sous la forme
suivante :

On
exprime maintenant la longueur

. Pour cela on écrit le vecteur

sous la forme :

La
norme de ce vecteur a pour expression :



On
obtient finalement :

(éq.1)
2. Positions d’équilibre.
On
dérive par rapport au temps l’équation obtenue :

Pour

, on obtient :

A
l’équilibre :

d’où :

On
peut remarquer que cette équation est vérifiée pour

sans condition particulière à vérifier.
Pour

on a aussi comme solution

où l’angle

, compris entre

, est donné par :

Ces
deux dernières positions ont un sens lorsque l’angle

est compris entre

soit :

Il
apparait donc deux conditions à l’existence de cette
position d’équilibre :

Si
la dernière inégalité ne se trouvait pas vérifier,
le ressort serait alors comprimé du fait de la
géométrie du système, et le ressort chercherait à
faire glisser la perle vers la position angulaire

.
Tout
cela signifie que l’influence du poids ne doit pas
être trop importante devant celle de l’action du
ressort pour qu’une position d’équilibre autre que

puisse exister.
3. Etude de la stabilité de la position d’équilibre
autre que

.
On
pose :

Avec
ces relations l’équation différentielle du mouvement
(éq.2) :

s’écrit alors :

On
pose

, avec

, que l’on injecte dans l’équation différentielle du
mouvement. On obtient ainsi :

Comme

on a :

, l’équation précédente prend la forme approchée
suivante :

L’équation d’équilibre

avec les conditions expérimentales proposées donne :

Ce
premier résultat permet de simplifier l’équation
différentielle du mouvement sous la forme :

Comme :

et
que

L’équation différentielle du mouvement devient
alors :

Cette équation est celle d’un oscillateur harmonique
de pulsation

.
Ce
dernier résultat permet d’affirmer que la position
d’équilibre étudiée, compte tenu des restrictions
concernant son existence, est stable pour le système
dans la configuration étudiée.