T5.11. Moteur utilisant des
pseudo-sources.
1. Température finale.
On considère le système fermé
constitué des deux corps contenus dans une enceinte
athermane indilatable.
Le premier principe s’écrit
alors :

pas d’échanges d’énergie par chaleur et travail avec
le milieu extérieur.

La variation d’entropie du
système est égale à la création d’entropie car la
transformation est adiabatique, l’entropie d’échange
est nulle :

Pour calculer la variation
d’entropie on utilise l’identité thermodynamique et
le fait que l’entropie soit une fonction extensive :

La variation d’entropie du
système isolé, égale à la création d’entropie, est
positive car ce système évolue de manière
irréversible : il n’existe pas de processus spontané
qui le ramène à l’état initial en suivant exactement
la même transformation en sens inverse. Pour obtenir
de nouveau ce même état initial, le monde extérieur
au système doit être notablement modifié, il faut
alors utiliser au minimum un réfrigérateur et un
système de chauffage.
2. Température finale dans
le cas d’un moteur.
Sur un cycle élémentaire
réversible :

Les échanges d’énergie par
chaleur avec les pseudo-sources s’écrivent :

Le signe négatif apparaît car
la variation d’énergie interne de ces solides est
égale à l’opposée de la chaleur qu’ils échangent
avec la machine thermique.
On obtient ainsi :

L’évolution conduit les sources
à acquérir simultanément la nouvelle température
finale. A cette température, le moteur s’arrête de
fonctionner car il n’existe pas de moteur cyclique
monotherme (énoncé historique du second principe
donné par Lord Kelvin). On obtient ainsi avec
l’équation (2) :

L’équation (1) permet de
déterminer le travail fourni par le moteur sur la
totalité des cycles élémentaires :
