O5.7.
Interféromètre à deux miroirs quasi-orthogonaux en lumière monochromatique.
Deux miroirs
plans identiques M1et M2, carrés de côtés b, ont une arête commune
Az ; les plans de M1 et M2, pratiquement orthogonaux, font entre eux un
angle égal à, π/2 - θ
(où θ est un très petit angle :
θ =
15.10-4
rd).
Une source
lumineuse S infiniment fine et parallèle à l'arête Az est
placée dans le plan bissecteur des miroirs, à la distance d = SA
= 12,5 cm de l'arête A (d > b). Le faisceau lumineux
émis par S et réfléchi sur M1 puis sur M2 semble provenir d'une
source S1.
Le faisceau
lumineux émis par S et réfléchi sur M2 puis sur M1 semble provenir
d'une source S2.
On observe
le phénomène d'interférences sur un écran perpendiculaire à AS, à la
distance D = OA = 1 m de l'arête A.
La source
S émet une lumière monochromatique de longueur d'onde λ
= 5 46,7 nm.
1.
Déterminer la
largeur l du champ d'interférences sur l'écran.
2a. Exprimer, à l'aide de λ, θ
et du rapport D/d, l’ordre d'interférences p(x) au
point M de l’écran, à la distance x = OM du plan de symétrie
du système de franges. Préciser la forme des franges.
2b. Calculer l’interfrange
i et le nombre N de franges brillantes.
Entre S
et O, on dispose une lentille mince convergente de centre optique
C, de distance focale
f’
= 14 cm, d'axe principal confondu avec AS ; la lentille est à la
distance X =
de l'écran.
3a.
Exprimer, en fonction de θ, λ,
f’, d, D et X, puis calculer la nouvelle largeur l du
champ d'interférences et l'interfrange i' sur l'écran ; en déduire le
nombre N' de franges brillantes.
3b.
Exprimer i' en fonction de i, f’, d, D et X.
On déplace la lentille précédente parallèlement à son axe optique ; pour
quelle position X = Xo de la lentille l'interfrange est il
maximal ?